News
Écoles de commerce : « Je vais m'employer à valoriser le positionnement non-conformiste de l'EDC » (Edgard Gnanou, directeur général)
03 avril 2012
Information
Vue 1 fois
Dépêche n°164627
Paris, jeudi 29 mars 2012
Paris, jeudi 29 mars 2012
« L'EDC est une école où l'on apprend à entreprendre, avec une forte immersion en entreprise. Ce qu'ils perdent en théorie, les étudiants le gagnent en pratique, et ils deviennent ainsi moins conformistes. Ces capacités entrepreneuriales sont faiblement prises en considération dans les très grandes écoles. Je vais m'employer à valoriser ce positionnement non-conformiste de l'EDC », déclare Edgard Gnanou, directeur général de l'EDC Paris (École des dirigeants et créateurs d'entreprise) depuis octobre 2011 (AEF n°156407), après 23 ans passés au service de la CCIP. « Pour cela, je compte m'appuyer sur l'expertise de mes partenaires internationaux, en offrant dans chaque filière des parcours intensifs à l'étranger : à l'université de Bucarest (Roumanie) en supply chain, au Politecnico de Milan (Italie) en design, ou encore à la Cass business school (Grande-Bretagne) en finance. Il s'agit de donner une impulsion de haut niveau pour des étudiants triés sur le volet dans un premier temps, puis d'élargir cette offre à l'ensemble des promotions une fois que les facultés travailleront ensemble. »
Pour illustrer sa stratégie, Edgard Gnanou met en avant le programme que propose l'EDC en partenariat avec la « Creative academy » de Milan, école interne au Groupe Richemont (1) et le « Poli.design de Milan » (un consortium du Politecnico de Milan) sur le management de la créativité et du design. « Une vingtaine d'étudiants de cinquième année seront sélectionnés pour participer pendant deux mois à ce programme sur le design et le marketing, spécifiquement pensé pour des non-scientifiques », explique le directeur.
« Selon une étude que nous avons fait réaliser sur 'les performances des chercheurs et réseaux de recherche en entrepreneuriat et innovation en 2011' (2), le Politecnico de Milan apparaît comme un acteur majeur dans le domaine de l'entrepreneuriat et de l'innovation, sur lequel nous souhaitons nous positionner fortement », analyse aussi Edgard Gnanou. « L'un des éléments qui m'ont attiré à l'EDC est d'ailleurs son taux de créateurs d'entreprises à la sortie : 10,7 % sur la dernière promotion, contre 4 % en moyenne pour les écoles de la CGE. »
EPAS, PUIS AACSB, EN LIGNE DE MIRE
Le nouveau directeur général souligne que « l'EDC est la seule école de commerce à disposer de son propre fonds d'investissement pour financer les projets de ses étudiants, EDC Capital ». « Nous allons là aussi renforcer cet avantage en nous associant avec l'incubateur de l'Ensam (Arts et métiers ParisTech), pour faire travailler ensemble les étudiants de l'EDC et les élèves ingénieurs autour de projets innovants, tandis que des anciens EDC joueront le rôle de 'moniteurs' (conseil juridique, financier ou autre). » Alain-Dominique Perrin, président de l'école, insiste quant à lui sur le « concept unique au monde » de cette école « rachetée par ses anciens et remodelée selon leurs rêves d'entrepreneurs ». « Depuis 17 ans, nous n'avons cessé de marier le monde des entrepreneurs et le monde académique. Nous avons administré la preuve que les deux peuvent construire quelque chose ensemble », dit-il aussi, citant le visa à bac+5, le grade de master, l'entrée à la CGE et les 25 professeurs permanents de l'EDC comme preuves de l'assise académique acquise par l'établissement.
En matière de recherche, Edgard Gnanou compte poursuivre la politique de l'école consistant à focaliser ses activités sur trois axes : « l'intrapreneuriat, l'entrepreneuriat social et l'étude des opportunités d'affaires », liste-t-il. « Je mets l'accent sur la connexion entre les recherches menées à l'EDC et les enseignements délivrés, poursuit Edgard Gnanou. L'activité de recherche sera également renforcée par du coaching individuel de nos chercheurs par des intervenants extérieurs, ainsi que le conseil scientifique de Jean-Pierre Helfer (AEF n°150958). » Parmi ses objectifs figure aussi l'obtention d'accréditation internationales, « dans un premier temps Epas, puis, plus tard, l'AACSB ».
UN DÉMÉNAGEMENT À L'HORIZON 2015
Interrogé sur un éventuel futur déménagement de l'école, actuellement basée à La Défense, Edgard Gnanou répond : « Nous tenons à rester dans l'environnement du milieu des affaires. Nous resterons donc à La Défense, mais nous envisageons en effet de déménager dans un nouveau bâtiment, qui est en projet près de la Grande arche. Cela pourrait intervenir pour la rentrée 2015 », précise le directeur général de l'EDC. « Ce serait un peu plus grand que nos locaux actuels, mais ce serait surtout mieux optimisé et plus rentable, et nous pourrions rassembler en un même lieu l'EDC, la SMS (Sports management school) et Sup de luxe. » Le programme « grande école » de l'EDC compte actuellement 1 000 étudiants sur cinq ans, tandis que SMS en accueille 120 et Sup de luxe, 90.
Pour illustrer sa stratégie, Edgard Gnanou met en avant le programme que propose l'EDC en partenariat avec la « Creative academy » de Milan, école interne au Groupe Richemont (1) et le « Poli.design de Milan » (un consortium du Politecnico de Milan) sur le management de la créativité et du design. « Une vingtaine d'étudiants de cinquième année seront sélectionnés pour participer pendant deux mois à ce programme sur le design et le marketing, spécifiquement pensé pour des non-scientifiques », explique le directeur.
« Selon une étude que nous avons fait réaliser sur 'les performances des chercheurs et réseaux de recherche en entrepreneuriat et innovation en 2011' (2), le Politecnico de Milan apparaît comme un acteur majeur dans le domaine de l'entrepreneuriat et de l'innovation, sur lequel nous souhaitons nous positionner fortement », analyse aussi Edgard Gnanou. « L'un des éléments qui m'ont attiré à l'EDC est d'ailleurs son taux de créateurs d'entreprises à la sortie : 10,7 % sur la dernière promotion, contre 4 % en moyenne pour les écoles de la CGE. »
EPAS, PUIS AACSB, EN LIGNE DE MIRE
Le nouveau directeur général souligne que « l'EDC est la seule école de commerce à disposer de son propre fonds d'investissement pour financer les projets de ses étudiants, EDC Capital ». « Nous allons là aussi renforcer cet avantage en nous associant avec l'incubateur de l'Ensam (Arts et métiers ParisTech), pour faire travailler ensemble les étudiants de l'EDC et les élèves ingénieurs autour de projets innovants, tandis que des anciens EDC joueront le rôle de 'moniteurs' (conseil juridique, financier ou autre). » Alain-Dominique Perrin, président de l'école, insiste quant à lui sur le « concept unique au monde » de cette école « rachetée par ses anciens et remodelée selon leurs rêves d'entrepreneurs ». « Depuis 17 ans, nous n'avons cessé de marier le monde des entrepreneurs et le monde académique. Nous avons administré la preuve que les deux peuvent construire quelque chose ensemble », dit-il aussi, citant le visa à bac+5, le grade de master, l'entrée à la CGE et les 25 professeurs permanents de l'EDC comme preuves de l'assise académique acquise par l'établissement.
En matière de recherche, Edgard Gnanou compte poursuivre la politique de l'école consistant à focaliser ses activités sur trois axes : « l'intrapreneuriat, l'entrepreneuriat social et l'étude des opportunités d'affaires », liste-t-il. « Je mets l'accent sur la connexion entre les recherches menées à l'EDC et les enseignements délivrés, poursuit Edgard Gnanou. L'activité de recherche sera également renforcée par du coaching individuel de nos chercheurs par des intervenants extérieurs, ainsi que le conseil scientifique de Jean-Pierre Helfer (AEF n°150958). » Parmi ses objectifs figure aussi l'obtention d'accréditation internationales, « dans un premier temps Epas, puis, plus tard, l'AACSB ».
UN DÉMÉNAGEMENT À L'HORIZON 2015
Interrogé sur un éventuel futur déménagement de l'école, actuellement basée à La Défense, Edgard Gnanou répond : « Nous tenons à rester dans l'environnement du milieu des affaires. Nous resterons donc à La Défense, mais nous envisageons en effet de déménager dans un nouveau bâtiment, qui est en projet près de la Grande arche. Cela pourrait intervenir pour la rentrée 2015 », précise le directeur général de l'EDC. « Ce serait un peu plus grand que nos locaux actuels, mais ce serait surtout mieux optimisé et plus rentable, et nous pourrions rassembler en un même lieu l'EDC, la SMS (Sports management school) et Sup de luxe. » Le programme « grande école » de l'EDC compte actuellement 1 000 étudiants sur cinq ans, tandis que SMS en accueille 120 et Sup de luxe, 90.
À lire aussi
Écoles de commerce : Edgard Gnanou est nommé directeur général de l'EDC Paris
AEF n° 156407 du mardi 11 octobre 2011 - ES
Écoles de commerce : Jean-Pierre Helfer devient le conseiller pour la recherche d'Alain-
Dominique Perrin à l'EDC
AEF n° 150958 du mercredi 1 juin 2011 - ES
Écoles de commerce : Alain Dominique Perrin, président du groupe EDC, lancera la « Sports
management school » à la rentrée 2011
Écoles de commerce : Edgard Gnanou est nommé directeur général de l'EDC Paris
AEF n° 156407 du mardi 11 octobre 2011 - ES
Écoles de commerce : Jean-Pierre Helfer devient le conseiller pour la recherche d'Alain-
Dominique Perrin à l'EDC
AEF n° 150958 du mercredi 1 juin 2011 - ES
Écoles de commerce : Alain Dominique Perrin, président du groupe EDC, lancera la « Sports
management school » à la rentrée 2011
Aucun commentaire
Vous devez être connecté pour laisser un commentaire. Connectez-vous.